La fête populaire
Pélédych Païrem
Dans le bois sacré
Le prêtre Mari
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Au cours des siècles la vie des Maris était étroitement liée au
paganisme, qui reflète dans les coutumes et les fêtes des Maris. Touts
les coutumes et fêtes se consentrent autour de deux sujets
essentiels : les relations avec la nature et le culte des
ancêtres. Les Maris considéraient la nature comme le début de tous les
débuts. La Terre est notre mère, leau est notre père -
proclame un proverbe mari. Pour lexercice des rites religieux et
culturels les Maris choisissent les lieux isolées dans les bosquets.
Dans ces lieux on ne coupait jamais les arbres, lherbe, on ny
ramassait pas les baies et les champignons, on ny prononçait pas de
mots grossiers. Il était interdit en particulier de prononcer le mot
Keremet (nom du dieu principal du Mal, du Diable) afin de
ne pas profaner le lieu sacré. Les Maris concidéraient le bouleau, le
chêne et le sapin comme arbres sacrés. La communication avec les dieux
celestes avait lieu 3 fois par an : au printemps, en été, en
automne.Tous ces rites sacrés et les prières religieuses
saccompagnaient du jeu de différents instruments musicaux : le
guslé ( kuslé ), le cornemuse (chuvyr), le tambour (tumyr). De nos
jours on peut écouter jouer du chalumeau et du gusli pendant les fêtes
et les noces.
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